mercredi 9 décembre 2009

L EQUIPAGE QUITTE LE NAVIRE !

Le catamaran est toujours mouillé devant l’ile de Fadiouth, l’île aux coquillages, mais sans équipage à bord !
En effet, a cause des forts coefficients de marée, le bateau ne peut plus être habité : posé sur la vase, toutes nos pompes sont désormais inutilisables : pompes moteur, pompes toilettes, pompes douches…
Nous logeons donc dans le petit village de Joal, chez l’habitant.
Récemment installés en gîte, ce couple, sénégalais d’adoption, nous loue 3 chambres face à la mer.
Cette nouvelle vie nous permet de vivre à l’africaine, avec les coupures quotidiennes d’eau et d’électricité…mais aussi de mieux connaître les habitants, et profiter de notre temps libre pour courir sur la plage, rejoindre un professeur de djumbé et autres !
De même, nous avons déjà assisté à certains évènements de la commune comme un concours de lutte (sport national) ou la Tabaski (fête du mouton) des musulmans.
En effet, nous fûmes invités par Ousmane qui se fait appeler « le baron » parce qu’il connaît bien l’architecture de son village, comme Haussmann ! Nous nous sommes donc mélangés à sa famille nombreuse pour assister au sacrifice du mouton sur le pas de la porte, et enfin le manger en grillades ou en couscous cuisiné avec ses intestins !
Très vite, nous nous sommes donc adaptés à cette nouvelle vie et au 36° quotidien.
Notre retour sur le bateau n’est pas prévu avant la fin des marées soit 10 jours.

ARRIVEE A LA TROISIEME ETAPE DU PROJET : JOAL FADIOUTH

Apres 10 heures de navigation de nuit depuis Dakar, nous arrivons a Joal qui, d après les cartes, n est aucunement accessible en bateau !
Les heures passent, la marée n attend pas, nous patientons longuement (découverte de la ponctualité sénégalaise !) le patron des pêcheurs accompagné du responsable de l Aire Marine Protégée afin qu´ils nous guident, depuis leur pirogue, entre les bancs de sable.
Notre tirant d’eau est de 1m20, le sondeur indique 80 cm de profondeur…Edouard, notre skipper, grimace !
Malgré tout et au bout de 40 minutes de convoyage, nous arrivons enfin devant l’ile de Fadiouth.
Une des premières choses qui saute aux yeux en y arrivant est l église : 80% du pays est musulman, proportion inversée dans la commune de Joal Fadiouth.
Son cimetière, installé sur une seconde ile, est majoritairement catholique, cependant, exception mondiale, il accueille de nombreuses sépultures musulmanes…
Tolerance, qui se traduit au quotidien de plusieurs façons : les musulmans invitent les catholiques a la tabaski, ceux la ayant participe a la construction de la mosquée… les différentes communautés vivent tranquillement ensemble au son des tam tam, partagent les places a palabres et l ombre des baobabs… Belle leçon de tolérance…

lundi 7 décembre 2009

PROJET ESPERANTO PASSE A LA TELEVISION !!


Via notre agence de RP (Oxygen), la chaîne de télévision Arte, intéressée par notre projet, nous a demandé une interview et quelques images de notre étape bretonne pour l’émission GLOBAL MAG.
Pour rappel, nous avions traité du fléau des algues vertes dans la commune d’Hillion.
De nouveau d’actualité depuis quelques semaines, la chaîne hertzienne a souhaité aborder la polémique en diffusant nos images tournées l’été dernier, le tout accompagné d’une interview de Grégoire et Anne-Charlotte.
Alors, tous à vos téléviseurs et rendez-vous le vendredi 11 Décembre à 19h !

mercredi 25 novembre 2009

LANCEMENT DE LA TROISIEME ETAPE DU PROJET A JOAL FADIOUTH


Le rythme intense des étapes a repris.
Il est même difficile de s’activer autant, tant le village de Joal et l’île aux coquillages de Fadiouth aspirent au calme et à la détente !
Depuis notre arrivée, nous avons déjà enchaîné les réunions (en extérieur !) et les rencontres avec les divers notables locaux : adjoints au maire, présidente d’un collectif de femmes, artistes et autres…
L’équipe se scinde régulièrement entre les repérages de lieux de tournage et les rencontres avec les écoles.
Nous attendons avec impatience le coup de cœur pour une classe afin d’y effectuer le casting final et découvrir notre Esperanto sénégalais !

dimanche 22 novembre 2009

COLOREE, VIVANTE…L EQUIPE DECOUVRE LA CAPITALE SENEGALAISE !


Enfin arrivés à Dakar après 6 jours de mer en provenance des Canaries !

La navigation a été idyllique : beau temps, 3-4 jours sous spi, un peu de pétole permettant des bains de mer et 25 nœuds de vent !
Les Dieux de la pêche nous accompagnaient puisqu’en 3 jours, nous avons pêché 2 bonites et une dorade Coryphène d 1m20.
Les courses de frais terminées, on était ravis de troquer nos conserves pour différents plats de poisson : en sashimi, au four, en steak ou encore en salade.

Nous mouillons actuellement devant le CVD (association du Cercle de Voile de Dakar), le lieu est paisible : un complexe avec un bar des tables dehors, des hamacs, un terrain de pétanque … La population est hétéroclite : on y croise des « tourdumondistes », des français installés en Afrique, des couples en attente de trouver un bateau qui les mènera au Cap Vert, des bénévoles rentrant de mission…

Dakar, quant à elle, ne peut se vanter du calme ambiant du CVD.
La ville fourmille, de nuit comme de jour, de monde dans les rues, de marchands ambulants, d’embouteillages, de bus jaune bondés…
De plus, nous avons, de suite, été interdits par les odeurs très fortes, la misère, et les vendeurs oppressants. Nous étions moins sollicités au Maroc !

Mais cela ne nous a pas arrêtés, et nous nous sommes déjà mis à la vie locale : nous adorons le poulet yassa accompagné de jus de bissap, nous avons assisté à un concert de reggae en plein air et chacun a visité l´ile de Gorée (île aux esclaves en face de Dakar), et le musée d’Art Africain qui regorge de scènes d’initiations tribales.

Mais nous sommes impatients de mettre les voiles pour Joal Fadiouth, aspirer à une vie de village et rencontrer les enfants !
Départ prévu dans la nuit du 22 au 23 Novembre, à suivre...

lundi 9 novembre 2009

Projet Esperanto cabote aux Canaries !

Graciosa, isla de Lobos, Fuerteventura, grande Canarie…voici quelques îles où le temps d’une nuit ou d’une journée, notre Catamaran jeta l’ancre.
Après le brouhaha constant du port d’Essaouira, qu’il était bon de se retrouver dans des lieux paisibles !
Comme au lagon de Lobos où après le petit déjeuner nous avons, seuls, pu nous livrer à une grande séance de snorkling, munis de nos tubas et palmes (qui n’avaient pas été sortis une seule fois depuis le départ !).
Mais les Canaries nous ont réservé de drôles de surprise comme le mouillage à Anfi Del Mar, zone touristique de luxe, où les clients se déplaçaient, et faisaient notamment leurs courses, en peignoir.
On se serait cru dans une gigantesque thalasso !
De plus, comme fatigué, le voilier a demandé de longues heures de réparation pendant ces quelques jours : le toilette bâbord ne fonctionnait plus ( !), le moteur de l’annexe ne cessait de rendre l’âme, les filtres à huile et gasoil devaient être changés…
Aujourd’hui fin prêts, le départ pour Dakar est prévu pour cette nuit.
6 jours de navigation seront nécessaires pour arriver à la capitale Sénégalaise, 3ème étape de notre projet.

jeudi 29 octobre 2009

Après la fin de tournage, quelques habitants de Diabat se retrouvent sur le voilier autour d’un pot de remerciement !


Parce qu’ils ont participé ou nous ont simplement aidé pour les tournages de la fiction et du documentaire, l’équipage a reçu certains habitants clefs de Diabat comme Halima – responsable de l’association des parents d’élèves, Aïcha – institutrice, Abdelali – professeur de la classe de 6ème/5ème avec laquelle nous avons travaillé et Mohammed – Directeur de l’école de Diabat à venir découvrir notre voilier !
Pour la plupart d’entre d’eux, c’était la toute première fois qu’ils montaient à bord d’un catamaran, le ressac du port créant des secousses, les visages étaient quelque peu crispés la première demi-heure !
Une fois rassurés, les invités se sont détendus et ça a été l’occasion, tous ensemble, de se raconter les anecdotes de notre collaboration.
Intense, celle-ci a été l’occasion de travailler avec ces personnes, toutes exceptionnelles, dévouées au projet et qui, nous l’espérons sincèrement, recroiserons notre chemin.

mardi 13 octobre 2009

Rachid ou l’Esperanto marocain


Plus petit que ses copains de classe, souvent raillé pour cette raison, Rachid, discret, s’est révélé être un élève détonnant !
Comme voulant prendre une revanche sur ses quelques centimètres en moins, il se montra lors du casting, vif, intelligent, et drôle, classant son jeu d’acteur dans les meilleurs.
Avec une voix grave contrastant avec son visage enfantin, son français fluide et son regard pénétrant, il a rapidement conquis les 3 filles de l’équipage!
Et c’est tout naturellement qu’il s’est vu attribué le lourd rôle d’Esperanto.
Car c’est notamment son quotidien que nous filmerons dans le documentaire, sa famille, une des plus pauvres de Diabat, ses amis, ses habitudes ainsi que tout un périple autour de lieux de préservation de l’eau.

Les acteurs en herbe marocains du Monde selon Esperanto viennent de l’école de Diabat !


Surplombant l’embouchure d’Oued Qsob, Diabat fût dans les années 70 un haut lieu de rencontres.
En effet, ce village a été l’une des 3 capitales choisies par les hippies pour leurs rencontres annuelles lors desquelles Jimi Hendrix, Cat Stevens ou encore Rod Stewart y ont séjourné…
Aujourd’hui plus paisible, Diabat est rythmée par le retour des pêcheurs, l’appel du muezzin, et les trajets quotidiens vers le robinet municipal…
Comme un grand nombre de douars, Diabat n’est pas totalement équipée en eau courante, nombre de ses habitants récupèrent encore l’eau avec des bidons pour cuisiner, laver…
C’est donc après de longues recherches d’établissements scolaires autour d’Essaouira, que nous avons opté pour cette école d’une 50aine d’enfants.
D’abord séduits par le dynamisme de la classe de 5ème, leur maîtrise de la langue française et leurs visages rieurs, nous avons ensuite, lors de castings, décelé notre Esperanto, ses amis Gléo et Juno, Ambala le sorcier, le Grand Sage du Peuple du Désert…
Rôles respectivement répartis entre Rachid, Zaccaria, Khadija, Ashraf, Younes mais aussi Amina, Amal, Ali, Zouar, Omar, Hussein, Fatima dans les rôles de gardes, danseuses et marchand maléfique.
Garçons et filles attendent maintenant, avec impatience, de pouvoir enfin se glisser dans leurs costumes et jouer la comédie devant la caméra experte d’Alexis !

vendredi 25 septembre 2009

L’ancienne Mogador, décor du deuxième épisode de la fiction Le Monde selon Esperanto


Apres notre court passage a Rabat, nous voila enfin arrives a Essaouira pour un mois!
La capitale, moderne, bruyante et enivrante a donc laissé place à ce petit port de pêche ou nous nous mélangeons aux chalutiers, pêcheurs de sardines, mouettes et chats errants ...
Notre catamaran dessine une grande tache blanche au milieu de dizaines de barques bleues, créant ainsi très vite l’émulation autour de lui !
Nous avons été chaleureusement accueillis par notre association locale partenaire : AFOULKI
Et avec leur aide, nous avons déjà repéré plusieurs écoles et de potentiels lieux de tournage.
Ainsi, nous nous approprions hâtivement la région afin de nous en inspirer au maximum.
Nous travaillons, en parallèle, activement sur les costumes, la préparation des futurs castings, la logistique…
Chaque journée est donc bien remplie ne laissant que quelques rares moments de détente pour flâner dans la médina plus envahie de touristes qu’à Rabat !

jeudi 24 septembre 2009

Le premier anniversaire à bord !


Nous vivons ensemble sur le même bateau depuis 3 semaines et si nous ne comptons déjà plus les moments extraordinaires que nous partageons, l’heure à été à la fête pour Grégoire qui a soufflé ses 30 bougies à Rabat !

Rabat ou la première escale africaine du Projet Esperanto


Après notre dernier séjour européen passé au cœur de la capitale portugaise, notre prochaine destination était le continent africain et le Maroc.
La seconde étape du Projet est Essaouira mais nous ne souhaitions pas aborder ce pays du Maghreb sans connaître ses habitudes, sa culture et sa capitale.
C’est pour cela, qu’en première intention, nous avons mis le cap sur Rabat et sa marina toute neuve !
L’arrivée fût splendide… Tous les 6 étions béats d’admiration à la vue des premières côtes africaines …

A peine étions-nous en train de nous engouffrer dans ce port sinueux, que les odeurs et les couleurs nous submergèrent.
Et ce n’était que le début.
Au pied de la médina, dans ces échoppes marocaines, nous avons flâné des heures à la recherche d’épices, de poissons ou des fameuses paires de babouches. Les marocains sont des gens chaleureux avec qui il est bon de rigoler !

Mais le coup de cœur unanime a été la découverte de la casbah, ville dans la ville, et de ses maisons de chaux blanches et bleues…

Nous avons tous été séduits par cette halte, et sommes soulagés de ne pas nous arrêter là et de poursuivre ce quotidien marocain à Essaouira.
Dont le départ est annoncé au 20 Septembre… à suivre … !

Luis : une belle rencontre et un nouveau partenaire !


Le Projet Esperanto, c’est avant tout des rencontres !
Nous n’avons pas dérogé à la règle et c’est à Lisbonne que nous avons eu la joie de rencontrer Luis. Portugais passionné par la France, Luis est spontanément venu entamer la discussion avec l’équipe à la terrasse d’un café « juste pour faire notre connaissance ». Actuellement fondateur et directeur de « Lausgue », une entreprise d’impression tous supports, Luis tenait à soutenir le Projet Esperanto à sa manière et nous offert une série de T-shirts sérigraphiés en coton biologique à l’effigie du projet ! Un grand merci à ce nouveau partenaire pour nos échanges et son soutien !

dimanche 13 septembre 2009

Projet Esperanto rencontre l’équipage de TARA !


Arrivés depuis 2 jours au Portugal, cette escale nous a permis de découvrir un des plus surprenants bateaux : le monocoque de l’expédition TARA.

Amarré à la marina de Lisbonne dans le cadre de leur mission scientifique, nous avons pu, grâce à Eloïse Fontaine, Directrice de la Communication, monter sur le bateau et découvrir ce que cachent ces 36 mètres !

Sur plusieurs niveaux, nous avons découvert le cockpit ultra équipé, un studio de montage sophistiqué, le laboratoire et ses congélateurs, les cabines et enfin, le carré, lieu convivial où chacun peut travailler, se détendre ou se restaurer.

Une rencontre magique avec ces scientifiques, grâce à laquelle nous avons pu échanger sur nos missions environnementales respectives !

Photo : © S.Bollet/Fonds Tara

mercredi 9 septembre 2009

Un Golf de Gascogne mouvementé



Connu de tous les marins pour son imprévisibilité et ses conditions de navigation ardues, le Golf n’a, une fois de plus, pas failli à sa réputation !


Offrant, tout à tour des creux de 3 mètres, des vagues de côté, une houle mouvementée, et des rafales de vent à 30 nœuds dans le nez, la traversée ne nous a pas laissé beaucoup de répit !
L’amarinage a donc été, pour certains, plus long que prévu…..

Heureusement, le Golf a aussi eu ses moments extraordinaires, comme lors d’une de ses rares accalmies, où, nous reposant un peu à l’avant d’une après midi houleuse, une cinquantaine de dauphins nous ont rejoint ; jouant entre les coques, se poussant mutuellement, accomplissant des sauts périlleux…..


Un spectacle des plus irréel puisque nos mains n’étaient qu’à quelques centimètres de ces animaux sauvages !


Et c’est enfin, vers 22h le lundi 31 que nous sommes arrivés au port de la Corogne.
Tous excités d’avoir, enfin, « dégolfé » ensemble, et sur notre catamaran Projet Esperanto !
Mais, pris par le temps afin de rejoindre au plus vite le Maroc, des séances de réparations ont été rapidement nécessaires : révision de hublots qui fuyaient, dépannage du moteur bâbord….

Mais cette escale de 3 jours n’a pas été que technique, cela a aussi été l’occasion pour nous de découvrir cette ville phare de la région de la Galice.
Nous avons donc pris le temps de flâner dans la ville, de profiter des longs apéritifs en terrasse, de goûter aux spécialités et de découvrir la vie nocturne réputée……. !!

Après la Corogne, nous mettrons le cap vers Corme, le dépaysant mouillage de Camarinas, le charmant village de Muros et, pour finir le port de Baiona et sa vieille ville.

Chaque arrêt étant l’occasion de se réapprovisionner, de travailler sur le documentaire, de préparer nos futures étapes…
La Galice et ses richesses découvertes, notre quête du sud nous mènera ensuite vers le Portugal et sa capitale…

Un départ tant attendu



Amarré au môle Loïc Caradec depuis une dizaine de jours, le catamaran Projet Esperanto a subit de longues révisions ainsi que d’impressionnants aménagements.
Et c’est enfin le jeudi 27 Août que ses amarres ont été larguées du beau port de la Trinité sur Mer !
Badauds, amis et journalistes ont assisté, nombreux, au départ de notre équipage, officiellement, nouveau locataire de ce voilier pour les 10 prochains mois.
Impatients et excités, c’est la traversée du Golf de Gascogne, et la prochaine étape de la Corogne, qui nous donneront la première et grande occasion de se familiariser avec ce multicoque de 40 pieds…

samedi 15 août 2009

L’EQUIPE DU PROJET ESPERANTO QUITTE LA 1ère ETAPE : HILLION



L’épisode du conte attribué à cette 1ère étape : «La fête du Suno Nigra» traite de la menace que vît l’Ile de Belecreino : l’abîme verte.
Ce premier chapitre a été tourné avec succès avec les enfants d’Hillion!
La scène phare, le banquet où le personnage d’Esperanto est nommé «Kuraoa», c’est-à-dire l’élu chargé de parcourir le monde pour y accomplir les volontés de la déesse Akvo (protectrice des eaux du monde) aura pris, a elle toute seule, plus de 2 jours!
Mais ce sera pendant les 10 jours de tournage, qu’Arthur, Elise, Marius, Adeline et leurs copains, se sont prêtés au dur jeu d’acteur : respecter le silence sur le plateau, rester costumé par tous les temps, ne pas regarder la caméra, répéter son jeu de scène, accepter de refaire les prises maintes et maintes fois…
Avec un rôle attitré (danseur, magicien, porteur de chaudron, cuisinière…) chaque enfant a eu le droit à un briefing sur son «jeu»: comment positionner ses mains, son regard, ne pas tourner le dos à la caméra, etc…
Pour la partie documentaire, Projet Esperanto a travaillé avec le Conseil Municipal des Enfants (CME) de Hillion qui regroupe des enfants de CM1 et CM2, dont certains étaient déjà présents pour tourner la fiction.
Habituellement, ces enfants se réunissent au sein du CME d’Hillion afin de prendre des décisions qui auront des impacts sur la commune, notamment au niveau environnemental.
C’est donc accompagnée des enfants du CME, que l’équipe a mené différentes visites filmées pour les sensibiliser à la problématique des algues vertes: un ramassage de déchets sur la plage, une visite sur la plage au moment du ramassage des algues par les tractopelles, suivie d'une visite de la plate forme où sont compostées ces algues, mais aussi la visite de l'exploitation d'un agriculteur biologique, Joseph Cabaret qui a expliqué aux enfants les problématiques liées à l'agriculture porcine intensive, son impact sur l'eau et par extension sur l'écosystème marin et sur les algues vertes.
Enfin, pour perdurer le message, une exposition photo, en association avec la Maison de la Baie d’Hillion, à été inaugurée le 12 Juillet dernier.
Le concept : laisser deux semaines aux enfants pour faire des photos autours des marées vertes afin qu'ils puissent transmettre et faire découvrir aux touristes et aux locaux, la manière dont ils percevaient ces marées et les messages qu'ils voulaient faire passer…..Une belle exposition à découvrir jusque fin Août!

jeudi 9 juillet 2009

Notre repérage au Maroc réussi !




Profitant d’un mariage à Marrakech, nous avons décidé de nous rendre à Essaouira, afin de mieux se familiariser avec le pays et les différents sites qui composeront la 2ème étape de notre Tour de l’Atlantique.

C’était donc pour nous l’occasion de faire quelques repérages utiles !


Mais quel périple depuis Marrakech : 3 heures de route pour ne réaliser que 165 km !
L’explication ? De la piste interminable tous les 20kms, des camions chargés de marchandise, des camionnettes transportant au minimum 20 personnes, des mobylettes avec toute la famille sans casque, des carrioles tirées par des ânes...Nous étions loin de nos autoroutes françaises !

Malgré cela, nous étions en admiration devant ces paysages magnifiques : le désert, ces petits villages qui fourmillent, les montagnes...
Nous avons même eu l’occasion de rencontrer la police et ses méthodes invraisemblables. Résumé de la situation :
"Bonjour Monsieur, vous êtes Français?"
"Bienvenue au pays!, malheureusement vous rouliez à 80, la route est en travaux et donc exceptionnellement limitée à 60 km...
Ca sera 400 dirhams et je vous donne un reçu qui vous permettra d'éviter les PV pendant 24h!"

Après un trajet des plus chaotiques, nous voici enfin arrivés à Essaouira, et c'est l'association Afoulki qui nous attend (la nouvelle association partenaire de Projet Esperanto au Maroc!), une association franco Marocaine dont un des objectifs est de permettre l'accès à l'eau aux écoles locales.
Nous déjeunons avec Christian Curssol (président de l'antenne française), Khadija (présidente de l'antenne marocaine), le trésorier et le secrétaire de l'association.
Nous sommes accueillis à la Marocaine, c'est à dire très bien accueillis!!

Puis notre skipper a souhaité découvrir le port, Christian l’a donc emmené afin de lui présenter le Directeur qui nous a assuré que notre Lavezzi était attendu !

Enfin, la rencontre entre l'équipe et les bénévoles d'Afoulki s’est clôturée par la visite d’un douar (petit village rural typique) situé en pleine forêt.

Les gens n'ont pas l'habitude de voir des visiteurs, heureusement Khadija connait une famille et nous la présente, facilitant ainsi notre arrivée.

Après avoir slalomé entre un chameau, un âne et des chiens nous arrivons dans une cour toute blanche entourée de pièces avec de toutes petites portes.
La cour est en pente pour pouvoir récupérer dans un puits le peu de pluie que le climat local offre.
Deux femmes, debout, nous observent avec un grand sourire, le même que celui que l’on retrouve sur le visage de l'enfant qui nous a guidé !
On se sent immédiatement attachés à ce peuple……
Nous voyant sensibles à leur hospitalité, elles insistent beaucoup pour nous offrir le thé mais malheureusement nous ne pouvons pas rester : la nuit tombe et nous devons rapidement reprendre la route qui est impraticable dans l’obscurité… c’est bien dommage…

Vivement notre retour, que l’on puisse enfin prendre le temps de savourer un thé au milieu de ce décor…

Plus de 400 personnes sont venues nous soutenir lors de la soirée Projet Esperanto du 5 Juin 2009.
Organisée sur la péniche Concorde Atlantique, celle-ci a été un énorme succès !
Un concert grandiose d’Ours et ses acolytes et plus de 8 heures de fête, de mix et de cocktails auront été nécessaires pour venir à bout d’invités sur-motivés !
Une prochaine soirée à organiser pour notre retour ?

> Une stagiaire en or au Château des Marais !






Mélanie Albertini, 21 ans, a rejoint le Projet Esperanto depuis plus d’un mois et demi en tant que stagiaire.
Elle nous a accompagnés et soutenus pendant les 3 jours de tournage à Hillion.
Dynamique, souriante, elle nous a soutenus dans la lourde mission qu’est la gestion des enfants et la réalisation des décors : «Je garde un excellent souvenir du tournage : aussi bien des lieux, de l’équipe et de l’incroyable patience des enfants lors des prises de vue parfois très longues pour eux. Ce tournage a été très enrichissant pour moi !»